L’information a été recueillie à partir des questionnaires et de la lecture des radiogrammes
fournis par les chirurgiens-dentistes traitants. Le référentiel d’analyse, élaboré à partir d’une revue de la littérature, a été présenté à la Société Française d’endodontie.
Les traitements endodontiques ont été évalués au regard de la préparation, du scellement et des conséquences iatrogènes radiovisibles. Les résultats ont été les suivants : 97,3 % des praticiens interrogés ont répondu aux questionnaires et 1 244 traitements endodontiques
ont été analysés. 24,8 % de ces traitements ne présentaient aucun défaut radiovisible et 36,3% présentaient au moins un défaut majeur avec ou sans conséquence iatrogène. Les reprises de traitement représentaient 24,9 % des traitements endodontiques analysés. Un lien existait entre la qualité de la préparation et celle du scellement.
Seulement 19,0 % des actes étaient réalisés avec au moins trois clichés pré-, per- et postopératoire, conformément aux recommandations de l’Agence
nationale pour le développement de l’évaluation médicale. Ce sont ces traitements qui présentaient
significativement le moins de défauts radiovisibles.
Conclusion : Cette étude a mis en évidence l’écart existant entre les conceptions cliniques actuelles et
la pratique courante.
Rev Med Ass Maladie 2002;33,3:215-224
Revue Médicale de l’Assurance Maladie volume 33 n° 3 / juillet-septembre 2002Télécharger le document complet de la CNAMTS en pdf”