Une demande de brevet pour cette technique mise au point à l№université d’Alberta (ouest) a déjà été déposée en juin, aux Etats-Unis, après des tests auprès de dizaines de patients au Canada.
«Pour le moment, nous avons l№intention de l№utiliser pour traiter des dents fracturées ou malades et pour réparer des asymétries de la mâchoire, mais cela pourrait aussi s№appliquer aux hockeyeurs ou aux enfants qui se cassent une dent», a déclaré le professeur Jie Chen, expert en nano circuits et l№un des pères de cette invention.
L№appareil, de la taille d№un petit pois pour tenir facilement dans la bouche du patient, envoie des ondes ultrasons qui, en massant la gencive, stimulent la racine et aident à la croissance de la dent.
Il doit être activé pendant vingt minutes tous les jours, pendant quatre mois, pour être efficace. Sur le long terme, la même technique pourrait servir à stimuler les os du corps, permettant ainsi l№accroissement de la taille, selon M. Chen.
Cette technique a d’abord été observée par Tarek El-Bialy, un professeur à l’école dentaire de l№université d№Alberta, qui a noté, à la fin des années 1990, que des ondes ultrasons à basse intensité pouvaient permettre de réparer les tissus dentaires chez des lapins. Il s№est ensuite associé aux ingénieurs Chen et Ying Tsui pour aboutir à un appareil de taille suffisamment réduite pour tenir dans la bouche. La version initialement utilisée par le Dr Bialy, beaucoup plus massive, a déjà été approuvée par les organes de régulation américains et canadiens.
Le prototype que les trois chercheurs proposent actuellement pourrait être commercialisé d№ici à deux ans, affirme M. Chen.
(Source AFP 6/30/2006)