application locale de fluorure (NaF, SnF2), semble être une solution alternative prometteuse au traitement conventionnel. A l’heure actuelle, aucune donnée n’est cependant disponible concernant les taux de succès clinique à long terme. En outre, les coûts élevés qu’engendre leur acquisition et leur champ d’indications très restreint sont considérés comme des inconvénients.
A l’heure actuelle, les dents sensibles a la douleur sont un problème très répandu parmi la population. Les options de traitement actuelles et les préparations en vent libre, ainsi que les agents et les méthodes thérapeutiques destinées aux soins en cabinet, permettent de soulager considérablement l’inconfort ressenti par les patients. Les différentes techniques présentent un effet thérapeutique rapide et sont en mesure de diminuer les symptômes des patients durant une période plus ou moins longue. Cependant, un succès thérapeutique à long terme reste compliqué à obtenir, et un traitement définitif est difficilement réalisable. En effet, les options thérapeutiques disponibles nécessitent généralement des applications multiples et continues.
Le recours à un traitement de surface thermomécanique au laser afin de soigner l’hyperesthésie des collets dentaire est décrit dans la littérature spécialisée. Le but de celui-ci est d’obturer les canalicules dentinaires exposés à l’origine de la douleur. Pour ce faire, les lasers CO2, mais aussi NdrYAG et GaAIA, connus en chirurgie, sont utilisés. La lumière laser puissante de ces trois types de laser commence par fondre la boue dentinaire, puis la chaleur extrême localisée dans le champ de rayonnement fait fondre la dentine (Lan et al. 2004). La dénaturation des composés organiques de la dentine et du fluide dentinaire mènent également à une obturation, ce qui diminue la perméabilité de la dentine. (Frentzen & Koort 1991; Stabholz et al. 1993). On part du principe qu’une profondeur de scellement d’environ 4 um permet d’obtenir des résultats suffisants (Uu et al. 1997). Jusqu’à présent, aucun déplacement de fluide dû à une application locale de chaleur n’a été signalé. Un éventuel endommagement des tissus avoisinants, de la gencive et de la pulpe a également été exclu dans une large mesure (Zhang et al. 1998; Lan & Liu 1996). Entre 65 et 95 % des patients souffrant d’hyperesthésie des collets dentaires ont pu être traités avec succès lors d’essais in vivo à l’aide de lasers de diverses longueurs d’ondes et densités énergétiques (Zhang et al. 1998; Lan et Liu 1996). Le traitement au laser, employé seul ou combiné à une application locale de fluorure (NaF, SnF2), semble être une solution alternative prometteuse au traitement conventionnel. A l’heure actuelle, aucune donnée n’est cependant disponible concernant les taux de succès clinique à long terme. En outre, les coûts élevés qu’engendre leur acquisition et leur champ d’indications très restreint sont considérés comme des inconvénients.
Source : Vue d’ensemble de l’hyperesthésie dentinaire (HD)
deuxième partie: méthodes de traitement de l’hyperesthésie dentinaire
Dr Christian R. Gernhardt, Université Martin-Luther, Halle-Wittenberg, Allemagne Dr Ulrike Beier, Université médicale Innsbruck, Autriche
PROPHYLAXIE.Infos – 6 I Numéro 2014
Le recours à un traitement de surface thermomécanique au laser afin de soigner l’hyperesthésie des collets dentaire est décrit dans la littérature spécialisée. Le but de celui-ci est d’obturer les canalicules dentinaires exposés à l’origine de la douleur. Pour ce faire, les lasers CO2, mais aussi NdrYAG et GaAIA, connus en chirurgie, sont utilisés. La lumière laser puissante de ces trois types de laser commence par fondre la boue dentinaire, puis la chaleur extrême localisée dans le champ de rayonnement fait fondre la dentine (Lan et al. 2004). La dénaturation des composés organiques de la dentine et du fluide dentinaire mènent également à une obturation, ce qui diminue la perméabilité de la dentine. (Frentzen & Koort 1991; Stabholz et al. 1993). On part du principe qu’une profondeur de scellement d’environ 4 um permet d’obtenir des résultats suffisants (Uu et al. 1997). Jusqu’à présent, aucun déplacement de fluide dû à une application locale de chaleur n’a été signalé. Un éventuel endommagement des tissus avoisinants, de la gencive et de la pulpe a également été exclu dans une large mesure (Zhang et al. 1998; Lan et Liu 1996). Entre 65 et 95 % des patients souffrant d’hyperesthésie des collets dentaires ont pu être traités avec succès lors d’essais in vivo à l’aide de lasers de diverses longueurs d’ondes et densités énergétiques (Zhang et al. 1998; Lan Suu 1996). Le traitement au laser, employé seul ou combiné à une
application locale de fluorure (NaF, SnF2), semble être une solution alternative prometteuse au traitement conventionnel. A l’heure actuelle, aucune donnée n’est cependant disponible concernant les taux de succès clinique à long terme. En outre, les coûts élevés qu’engendre leur acquisition et leur champ d’indications très restreint sont considérés comme des inconvénients.
A l’heure actuelle, les dents sensibles a la douleur sont un problème très répandu parmi la population. Les options de traitement actuelles et les préparations en vent libre, ainsi que les agents et les méthodes thérapeutiques destinées aux soins en cabinet, permettent de soulager considérablement l’inconfort ressenti par les patients. Les différentes techniques présentent un effet thérapeutique rapide et sont en mesure de diminuer les symptômes des patients durant une période plus ou moins longue. Cependant, un succès thérapeutique à long terme reste compliqué à obtenir, et un traitement définitif est difficilement réalisable. En effet, les options thérapeutiques disponibles nécessitent généralement des applications multiples et continues.
Le recours à un traitement de surface thermomécanique au laser afin de soigner l’hyperesthésie des collets dentaire est décrit dans la littérature spécialisée. Le but de celui-ci est d’obturer les canalicules dentinaires exposés à l’origine de la douleur. Pour ce faire, les lasers CO2, mais aussi NdrYAG et GaAIA, connus en chirurgie, sont utilisés. La lumière laser puissante de ces trois types de laser commence par fondre la boue dentinaire, puis la chaleur extrême localisée dans le champ de rayonnement fait fondre la dentine (Lan et al. 2004). La dénaturation des composés organiques de la dentine et du fluide dentinaire mènent également à une obturation, ce qui diminue la perméabilité de la dentine. (Frentzen & Koort 1991; Stabholz et al. 1993). On part du principe qu’une profondeur de scellement d’environ 4 um permet d’obtenir des résultats suffisants (Uu et al. 1997). Jusqu’à présent, aucun déplacement de fluide dû à une application locale de chaleur n’a été signalé. Un éventuel endommagement des tissus avoisinants, de la gencive et de la pulpe a également été exclu dans une large mesure (Zhang et al. 1998; Lan & Liu 1996). Entre 65 et 95 % des patients souffrant d’hyperesthésie des collets dentaires ont pu être traités avec succès lors d’essais in vivo à l’aide de lasers de diverses longueurs d’ondes et densités énergétiques (Zhang et al. 1998; Lan et Liu 1996). Le traitement au laser, employé seul ou combiné à une application locale de fluorure (NaF, SnF2), semble être une solution alternative prometteuse au traitement conventionnel. A l’heure actuelle, aucune donnée n’est cependant disponible concernant les taux de succès clinique à long terme. En outre, les coûts élevés qu’engendre leur acquisition et leur champ d’indications très restreint sont considérés comme des inconvénients.
Source : Vue d’ensemble de l’hyperesthésie dentinaire (HD)
deuxième partie: méthodes de traitement de l’hyperesthésie dentinaire
Dr Christian R. Gernhardt, Université Martin-Luther, Halle-Wittenberg, Allemagne Dr Ulrike Beier, Université médicale Innsbruck, Autriche
PROPHYLAXIE.Infos – 6 I Numéro 2014