Quantification de Porphyromonas gingivalis chez les patients de parodontite chronique associées au diabète sucré à l’aide de la PCR en temps réel

Les maladies parodontales, si laissé non traité, peuvent conduire à la perte de dents et affectent au moins une dent sur 80 % des adultes dans le monde entier, avec la principale cause qui est la plaque bactérienne. La PCR (Réaction de Polymérisation en Chaîne) est utilisée en parodontologie  pour la mise en évidence d’agents pathogènes dans une pathologie spécifique. Elle utilise le principe de base de la PCR classique (amplification cyclique d’un fragment d’ADN, basée sur une réaction enzymologique) avec pour différence une amplification mesurée non pas en final mais tout au long de la réaction (donc en temps réel).

Parmi les espèces bactériennes nocives de plaque sous-gingivale, Porphyromonas gingivalis a été impliquée comme agent étiologique majeur causant la perte des dents.

Les diabétiques et les fumeurs sont deux groupes de patients à haut risque de maladie parodontale. L’augmentation du nombre de cet organisme avec la coexistence d’autres microbes pathogènes conduit à une destruction rapide du parodonte, perte prématurée des dents et aussi en raison de sa virulence a des implications en pathologie systémique. L’objectif de cette étude était d’observer la participation de P. gingivalis dans le diabète melitus (DM) chez des patients associées à la parodontite avec ou sans habitude de tabac  et de les comparer avec des patients de parodontite n’ayant aucune autres pathologies systémiques. Des échantillons de plaque sous-gingivale sur un total de soixante-dix sujets ont été inclus dans l’étude.

L’ADN a été isolé dans l’échantillon prélevé et a été quantifiée à l’aide du spectrophotomètre pour standardiser la réaction en chaîne par polymérase. La quantité d’ADN isolé a été vérifiée dans un spectrophotomètre UV-visible.

Les résultats ont montré un score maximal de P. gingivalis  chez les patients ayant une parodontite avec diabète sucré. alors que le score le moins a été observé chez les patients de parodontite ayant un diabète sucré avec tabac par rapport aux autres groupes sans tabac. Conclusion :  P. gingivalis est significativement réduite chez les patients fumeur avec parodontite.

Le P. gingivalis pourrait ne pas être une clé agent causal de la destruction parodontale chez les patients fumeurs en dépit de la condition de Diabète Melitus. La diminution peut être attribuée aux changements de l’environnement local comme produit chimique (nitrosamines du tabac) et des changements physiques empêchant la croissance de P. gingivalis.

 

Quantification de Porphyromonas gingivalis chez les patients de la parodontite chronique associées au diabète sucré à l’aide de la PCR en temps réel
GV Padmalatha, Radhika M Bavle, Gadavalli Vera Venkata Satyakiran, K Paremala, M Sudhakara, Soumya MakarlaJournal of Oral and Maxillofacial Pathology 2016 20(3):413-418
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