Méthodes : Une étude de prévalence a été réalisée parmi les membres du personnel de l’Université catholique de Louvain. La population de l’étude comprenait 402 personnes âgées de 35 à 65 ans. L’atteinte parodontale a été estimée à l’aide de l’indice CPITN, proposé par l’OMS, qui détermine le sextant le plus atteint d’une bouche pour attribuer un code à l’ensemble de la denture. Le besoin de traitement a également été évalué pour chacun des patients examinés.
Résultats : Parmi les personnes examinées, une seule était complètement indemne de toute affection parodontale, alors que 41,4 % d’entre elles présentaient une poche parodontale profonde susceptible à terme d’évoluer vers la perte de la dent, dans au moins un sextant de la denture. Beaucoup de bouches (28,5 %) exemptes par ailleurs de poches moyennes ou profondes devaient être détartrées ou recevoir un traitement éliminant d’autres facteurs de rétention du tartre.
Conclusion : Dans cet échantillon d’une population belge socio-économiquement favorisée, nous avons observé une prévalence élevée de maladies parodontales qui vont de la banale gingivite chronique à la poche profonde, signe d’une perte d’os de soutien de la dent. Cette prévalence élevée va de pair avec des besoins de soins importants qui vont de l’éducation au contrôle de la plaque dentaire jusqu’aux soins spécialisés, en passant par le détartrage soigneux.
Bulletin d’épidémiologie et de santé publique
Volume 51 No 3 * p 309-315
M.-L. Lambert, J.-B. Meurisse, F. Bertrand, R. Tonglet, P. Bercy
Volume 52 No 1 de février 2004
Volume 52 No 1 * p 39-51
M. GUILLAUD, H. PRAT, M.-N. DEMATONS, C. BLUM-BOISGARD
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