Une étude portant sur un échantillon de population diabétique âgée (60 à 75 ans) a été conduite afin d’estimer l’état parodontal et la fréquence de l’éventuelle association parodontite-diabète.
Plus de 1000 diabétiques (type 1et 2) ont été suivis avec, pour chaque patient, prise de radiographies pour évaluer la perte osseuse alvéolaire, évaluation du nombre de sites parodontaux ayant une profondeur au sondage égale à 5 mm et analyse des niveaux d’attache clinique.
Les niveaux d’attache clinique (nombre et proportions de sites) et les signes radiologiques de perte osseuse alvéolaire n’ont pas montré de différences significatives entre les groupes de malades.
Plus de 1000 diabétiques (type 1et 2) ont été suivis avec, pour chaque patient, prise de radiographies pour évaluer la perte osseuse alvéolaire, évaluation du nombre de sites parodontaux ayant une profondeur au sondage égale à 5 mm et analyse des niveaux d’attache clinique.
Les niveaux d’attache clinique (nombre et proportions de sites) et les signes radiologiques de perte osseuse alvéolaire n’ont pas montré de différences significatives entre les groupes de malades.
En conclusion, les auteurs ont conclu que la parodontite n’est pas une maladie prédominante chez les diabétiques et que les différences de profondeur au sondage observées chez les diabétiques insulino-dépendants et non insulino-dépendants pouvaient être liées à la présence de pseudo-poches et non à une parodontite progressive.
(Journal of Clinical Periodontology 2003; 30: 207-213)