Il y a donc dans ce cas version des deuxième et troisième molaires si celles ci sont présentes. Cette version entraine :
-une perturbation de l’engrennement
-l’apparition de poches parodontales dans la zone mésiale
-une ostéolyse accrue par pression au niveau cervical mésial
-une perturbation du plan d’occlusion avec égression des dents antagonistes.
Il est donc pas envisageable dans ces conditions d’utiliser ces dents comme pilier de bridge…
Dans un premier temps, il est important de rappeler l’importance du contrôle parodontal du facteur bactérien avant d’entreprendre tout traitement orthodontique…
:: Moyens mécaniques utilisés
Des techniques multiattaches permettent un redressement molaire. La segmentation de l’arcade avec une zone antérieure de prémolaire à prémolaire, solidarisée par un arc en acier rectangulaire rigide (par ex .017 X .025 Forestadent (r), (pour réaliser un nivellement) et une zone postérieure constituée par les molaires à redresser par des arcs sectionnels (un sectionnel à insertion verticale qui comporte une partie en fil à mémoire souple (par ex Ni Ti .016 X .022) et une partie rigide en acier (par ex .016 X 0,22 ajustable) Forestadent (r)), semble la solution la plus judicieuse.
Sur le plan biomécanique, elle permet le meilleur contrôle de l’ancrage et du mouvement à efectuer sur les molaires mésio-versées.
:: Conséquences
Le redressement de l’axe de la molaire versée permet souvent de conserver la vitalité pulpaire et de limiter les risque de pathologie parodontale. De plus, en cas de prothèse partielle amovible, l’insertion de la prothèse sera facilitée.
D’autres part le redressemebt des piliers favorise la rétention en augmentant la hauteur des préparations.
De plus, les forces seront orientées correctement selon le grand axe de la dent ce qui évitent trauma occlusaux ou fractures…
(Synthèse d’après CDP 12 2002 Stéphane Barthelemy / Alexis Moreau)
