Un arrêté fixe le numerus clausus de la première année de médecine 2006 à 7.000 étudiants, confirmant la progression du quota d’admission observée ces dernières années (6.200 places en 2005 et 5.600 places en 2004).
Le ministre de la Santé, Xavier Bertrand, a rappelé à l’été 2005 son intention de faire passer le numerus clausus à 7.000 places en 2006, conformément aux préconisations du rapport du Pr Yvon Berland sur la démographie médicale et comme l’avait déjà annoncé son prédécesseur au ministère, Philippe Douste-Blazy.
L’Ordre national des médecins recommande d’augmenter progressivement le numerus clausus jusqu’à 8.000 en 2010.
Un autre arrêté fixe à 2.990 le numerus clausus pour les étudiants en pharmacie (contre 2.790 places au concours en 2005 et 2.600 en 2004).
Ce texte répond donc aux attentes de l’Ordre national des pharmaciens, qui avait demandé à ce que le nombre d’étudiants admis à passer en deuxième année des études pharmaceutiques soit fixé à 3.000 pour 2006. D’après la position défendue par l’instance ordinale en mars dernier à l’occasion de la présentation des résultats de l’étude 2006 sur la démographie pharmaceutique, un numerus clausus de 3.500 devrait être demandé pour 2007 et les quelques années suivantes, et ce quota devra ensuite être relevé à mesure que la profession pharmaceutique croît.
Un troisième arrêté fixe à 977 le nombre de places pour 2006 au concours de première année d’odontologie, comme en 2005 (contre 930 places en 2004) .
Pour les sages-femmes, le numerus clausus pour 2006 a été fixé à 1.000 places.
(Arrêtés du 19 avril 2006 fixant le nombre d’étudiants de première année du premier cycle des études médicales autorisés à poursuivre leurs études en odontologie, en pharmacie et en médecine à la suite des épreuves terminales de l’année 2005-2006 et fixant le nombre d’étudiants autorisés à poursuivre leurs études dans les écoles de sages-femmes à la rentrée universitaire 2006-2007, textes 8 à 11, www.journal-officiel.gouv.fr)Lundi 24 avril 2006