Meditlink le logiciel de la Mediti500 va être doté de nouvelles fonctions intéressantes dans sa prochaine mise à jour, la version 2.2.0. Voici les updates de cette release que nous avons pu “betatester” en avant première avec 3DDENTALSTORE pour laquelle aucune date officielle n’a été fixée mais dont on peut espérer une sortie dans le courant du premier trimestre 2020…
La gestion des muqueuses des joues et de la langue particulièrement à la mandibule et en postérieure est un soucis récurrent surtout lorsque le plancher de la bouche est assez haut. Désormais, le scannage va intégrer une dose d’Intelligence Artificielle qui va permettre de mieux gérer l’effacement automatique des tissu mous et la possibilité de mieux gérer la filtration des données lors du scannage. Cela devrait permettre de scanner sans utiliser d’écarteur comme l’Optragate qui présente la faceuse tendance de parfois se détacher en cours de scannage avec les mouvements du patients ou de la caméra.
-Le scannage va intégrer une dose d’Intelligence Artificielle qui va permettre de mieux gérer l’effacement automatique des tissu mous et donc la possibilité de mieux gérer la filtration des données lors du scannage (smart tissu filtering). La filtration permet de faire disparaître en temps réel les artefacts de scannages noirs sans avoir à les enlever manuellement après le scan, nettoyage des données qui pouvait parfois prendre un certains temps…
-Au niveau vitesse de scannage pure, e GPU (processeur de la carte graphique) vient aider pendant l acquisition.
-Pour le traçage des limites, on peut maintenant passer en monochrome (chose que l on ne pouvait pas avec la 1ere bêta)
-L’IA intervient aussi avec l’outil “AI matching tool” pour évaluer et comparer la précision de deux scannages différents d’une même arcade.
-Un outil d’analyse post-scannage va permettre d’effacer automatiquement les zones considérées comme manquant de précision sans les sélectionner manuellement avec là encore différent degré de filtration des données en fonction de la précision souhaitée. Il suffira alors de rescanner ces zones effacées.
-Le matchage automatique est amélioré avec en particulier la possibilité d’importer un scan visage type Bellus 3d et de matcher le tout avec un scan du nez et des lèvres effectué avec la Mediti500 Il faudra pour cela sélectionner l’option scan facial, puis importer le scan du visage, ensuite scanner le sourire avec le nez et faire correspondre le tout avec les arcades en occlusion.
Import d’un scan facial : vidéo Bastien Deloge 3D Dental Store
-On peut noter également une meilleure gestion du flux de travail pour gérer l’occlusion et la mise en place du projet esthétique.
On va avoir la possibilité de préparer le plan d’occlusion en intégrant tous les scans avant export et d’envoyer le tout par medit link ce qui fait qu’à l’ouverture exocad tous est déjà en place : scan des arcades, du visage et l’articulateur ce qui est un gain de temps important.
-l’interface d’export a été améliorée et rationalisée avec l’indication précise du pourcentage d’upload pour chaque fichier ce qui permettra de savoir à chaque instant où en est l’envoi du fichier.
-Un outil de mesure très complet fait également son apparition pour évaluer précisément les distances entre différents points du maillage ainsi qu’un outil de capture d’écran directement depuis iScan (uniquement capture video dans la version précédente)
outil de mesure (credit Vidéo Mickaël Lee)
-L’export du modèle est désormais possible en modèle creux très utile pour l’impression 3D.
Modèles pour impression 3D directement en export de MeditLink 2.2.0
(image Mickael Lee)
En à peine un peu plus d’un an, la Mediti500 a réussit à se hisser au niveau des standards actuels des meilleures du marché et se positionne désormais comme une caméra de numérisation fiable pour une utilisation rationnelle au quotidien avec des outils adaptés pour optimiser et organiser son flux numérique (gestion des prescriptions laboratoire, export vers Exocad, export pour impression 3D) pour un excellent rapport qualité prix avec des mises à jours fréquentes qui collent aux demandes des utilisateurs et un bon support technique.
Voilà de quoi commencer l’année sur une note numérique positive pour affronter sereinement les difficultés inhérentes au RAC0 (Reste à Charge 0) et ouvrir de nouvelles perspectives professionnellement enrichissantes pour la réalisation en CFAO des prothèses dentaires.
Filtration des données et effacement automatique des artefacts lors du scan
(credit Vidéo Mickael Lee)
