Grâce à un équipement ergonomique et une application de mise en relation des patients avec les spécialistes, flyCARE veut développer les soins à domicile dans plusieurs villes à travers le monde.
Une coupe de cheveux, un examen dentaire, une consultation médicale ou encore un tatouage… Il sera bientôt possible de profiter de tous ces soins sans sortir de chez soi. C’est du moins ce qu’ambitionne la société belge flyCARE. Créée en 2015, la start-up va proposer de mettre en relation des particuliers et des spécialistes qui exerceront directement chez le patient, voire dans les gares, les aéroports, ou pendant les pauses au bureau.
Le projet est né de plusieurs constats, à commencer par le fait que le consommateur a besoin “d’être de plus en plus proche du fabricant”, constate Bruno Lamoureux, cofondateur de flyCARE. Surtout, “beaucoup de personnes qui achèvent leurs études ont des difficultés à s’installer par manque de moyens. […] Il faut trouver un local, acheter du matériel, se faire une clientèle, sans être sûr de bénéficier d’un retour sur investissement”, explique-t-il avant d’ajouter que ce concept permet également de répondre aux contraintes d’agenda des consommateurs.
Un équipement ergonomique pour les praticiens
S’inspirant du modèle de Uber, la société a mis au point une application pour smartphone de mise en relation des patients et des professionnels afin de faciliter les prises de rendez-vous, la gestion administrative ainsi que le paiement.
Par ailleurs, les fondateurs de flyCARE, qui ont lancé une ICO début mai, ont mis au point un équipement ergonomique: la flyBOX. Mobile et léger, ce cabinet adapté aux professionnels des soins à la personne peut se décliner en fonction des besoins de 22 professions (dentiste, coiffeur, podologue, coiffeur, etc.) et répond naturellement aux normes d’hygiène et de sécurité.
La production de flyBOX a déjà débuté en Allemagne. Pour obtenir le matériel, aucun investissement n’est demandé aux spécialistes qui devront seulement s’acquitter d’une contribution mensuelle comprise entre 30 et 150 euros selon les métiers. À la différence d’Uber, “on produit la voiture et on la remet au chauffeur”, ironise Bruno Lamoureux.
Un déploiement dans 23 villes de taille mondiale
S’agissant des moyens de paiement, flyCARE disposera du flyCARE Coin, sa propre crypto-monnaie avec laquelle il sera possible de payer partout dans le monde le service rendu via l’application. Les patients pourront également régler par carte bancaire. En outre, compte tenu des moindres frais engagés par le professionnel qui ne dispose pas de local, l’entreprise promet des prix plus bas que ceux pratiqués en cabinet.