« Je dis que l’objet de la médecine est d’écarter les souffrances des malades et de diminuer la violence des maladies » (de l’Art), le concept de maladie n’a pas beaucoup évolué. La médecine classique se définit d’abord par rapport à l’homme malade. La santé étant en premier lieu une absence de manifestations morbides. C’est avec l’émergence des médecines énergétiques qu’un nouveau concept s’est fait jour : la définition se fait par rapport à la santé et non plus par rapport à la maladie.
La santé devient : la recherche d’un équilibre dynamique et harmonieux de l’homme pris dans sa totalité et faisant partie intégrante du macrocosme.
« Il est possible d’étudier l’organisme en termes de mouvement, de transformations en perpétuel équilibre, en rapport avec les mouvements extérieurs de l’univers, sans jamais séparer l’organisme du psychisme ». L’énergétique dentaire se retrouve dans la même optique : elle dépasse la notion de lésion anatomique (la carie) ou la notion « d’infection locale » (recherche du germe pathogène). Elle se situe à un niveau différent,
dans un monde différent qui intègre la vie et ses mouvances.
Entrer dans l’énergétique dentaire nous oblige à prendre conscience que la sphère buccale dans son ensemble peut être comparée à un système cybernétique qui possède sa propre harmonie régulatrice.
Une harmonie qui tient l’ensemble de toutes ses parties en éternels mouvements dans des rapports dynamiques et en autorégulations constantes.
Les phénomènes peuvent être en résonance, en alternance, solidaires, liés ou opposés.
Principe d’autoguérison
Pour beaucoup trop de nos patients la maladie est encore due à un microbe qui nous tombe dessus par surprise comme un orage, un jour d’été. Si par malheur il passait par là et bien il se retrouve mouillé. Et dans cette logiques, la guérison n’est possible que par la prise d’un principe actif : le médicament.
La séquence peut se résumer à la lutte du bon contre le méchant.
Pour moi, lorsque je supprime une prématurité, que j’enlève une carie… le corps est partie prenante. Tout se passe comme s’il ne demandait qu’à guérir, à condition de le lui demander. C’est la loi d’autoguérison.
Existence d’une loge énergétique dentaire.
Si sur le plan physique, on peut considérer la dent comme une entité, il n’en est pas de même sur le plan énergétique. En effet, à ce niveau, la dent est un véritable système cybernétique, avec ses moyens de communication, de transfert d’informations et de régulation.
Mon ami le Dr J.Y. HENRY a synthétisé mes propos sous la forme suivante : « La dent est une petite pyramide dont la fonction est proche de celle d’un transistor : elle filtre et amplifie les informations. La mâchoire fonctionne comme un amplificateur des informations sus et sous jacentes. La surtension de certains niveaux particuliers entraîne des lésions dentaires qui ellesmêmes influent la régulation des fonctions sous et sus jacentes.
La guérison passe par le traitement des deux niveaux : dents et organes. »
Au cours de l’été 91, j’ai été victime d’une intoxication alimentaire. Ma vésicule biliaire ne s’en est pas remise. Elle a fait sauter les plombs de la 37 déjà fragilisée. Je n’ai rien remarqué de prime abord, à ce niveau. Mais à la fin de l’été, j’avais un abcès visible radiologiquement sur cette dernière. La première pâte d’obturation de racine qui fut un produit neutre pour la dent, a supprimé la pathologie douloureuse. Mais une petite inflammation est restée qui à son tour a entretenu l’état de la vésicule biliaire jusqu’à ce que je change la nature de la pâte d’obturation.
Comme telle, la dent s’est donné les moyens de ses besoins. Elle a annexé son environnement immédiat à savoir la gencive, l’os maxillaire, le palais, la joue, les lèvres…
C’est ce que j’ai appelé « la loge énergétique dentaire ». Cette notion de loge énergétique dentaire est fondamentale. Il est impératif de bien l’intégrer et de la faire vôtre dans la pratique de 1’énergétique dentaire.
La loge énergétique dentaire : maillon de circuits énergétiques
Vous en rencontrerez la manifestation à différents niveaux :
• au niveau dentaire proprement dit.
Nous avons l’occasion de prendre conscience de ces circuits énergétiques interdentaires dans l’expression de nos difficultés quotidiennes : une anesthésie qui ne prend pas, une alvéolite rebelle, une sensibilité incompréhensible au chaud et au froid sur une dent, une douleur inter-dentaire inexplicable.
Si justement, notre patient se plaint de douleur au niveau de l’espace inter-dentaire entre la première et la deuxième molaire inférieures, et que nous avons vérifié l’absence de problème dentaire proprement dit, nous pouvons très bien être en présence d’une douleur projetée par la première prémolaire supérieure.
En présence de douleur projetée au niveau de la gencive de la canine inférieure, il faudra regarder si la cause n’en est pas située soit au niveau de la canine supérieure ou au niveau de la deuxième prémolaire supérieure.
Si nous sommes en présence de troubles, de douleurs inexplicables au niveau de la dent de sagesse inférieure ou de la partie du maxillaire qui lui correspond, l’origine de la douleur projetée doit être recherchée :
— en première intention au niveau de l’incisive supérieure,
— en deuxième intention au niveau de la première prémolaire supérieure,
— plus rarement au niveau de la 2e prémolaire ou de la 1re molaire supérieures.
• Au niveau somatotopique.
Dès lors que vous savez qu’un spermatozoïde et un ovule donnent un homme dans sa totalité, la notion de « Tout est dans Tout » commence à prendre signification. Si la vie est le mouvement, il devient naturel de concevoir qu’une correspondance puisse s’établir entre chaque organe et n’importe quelle dent, et réciproquement.
Pourtant la clinique nous montre qu’il existe des liaisons préférentielles entre les dents et le soma.
En présence de troubles au niveau du genou, les dents concernées la plupart du temps sont la deuxième prémolaire et la deuxième incisive supérieures. Si le genou est enflé, par contre, ce sont les prémolaires du bas qui seront le plus souvent concernées. C’est à ce titre qu’on pourra parler de Somatotopie dentaire.
S’il existe différentes somatotopies cela s’explique facilement, car leurs méthodologies étant différentes, elles s’adressent à des niveaux différents.
La somatotopie que je vous propose est basée sur la clinique. Elle a comme avantage principal de nous ramener continuellement à la réalité des choses. Et comme inconvénient: il ne faudra pas confondre une relation primaire et réelle avec une relation dite secondaire. C’est à dire avec une amélioration qui ne provient pas directement du fait de la dent mais d’un autre organe, que la dent concernée aura régulé en première intention.
Tout ceci s’éclaire si on l’intègre dans la circulation énergétique proprement dite :
• circulation énergétique dentaire — vue globale.
Pour prendre conscience des circuits énergétiques dentaires, comparons-les à des méridiens d’acupuncture. Comme pour les méridiens d’acupuncture, leur trajet est tout à fait spécifique : ils démarrent au sommet du crâne, passent par le cerveau, l’articulation temporomandibulaire et à partir de là, passent chacun par la dent qui lui correspond avant de continuer le trajet dans le reste du corps.
• Circulation énergétique dentaire au niveau de la face.
A partir de I’A.T.M. il existe deux circuits concomitants : celui qui passe par chacune des dents en passant par les maxillaires et celui qui est l’expression de ce circuit au niveau de la face et qui relie les points facio-buccaux
en passant par la joue.
• Circulation énergétique dentaire au niveau du palais.
Chacune des dents est reliée,
— d’une part au point R, un point terminal, situé au niveau de la papille bunoïde, en arrière des incisives supérieures,
— et d’autre part à sa dent symétrique sur le maxillaire.
Corollaires énergétiques
1) La dent fait partie d’un circuit énergétique, toute action à son niveau se répercute soit en amont soit en aval de la chaîne énergétique.
L’application de ce principe se retrouve par exemple dans le test au froid.
Si nous sommes en présence d’une douleur à un endroit quelconque du corps, ou au niveau d’une loge énergétique dentaire, nous pouvons essayer d’en trouver la cause. A cet effet nous projetterons un produit
réfrigérant sur du coton qu’il faudra mettre ensuite au contact de chacune des loges dentaires que nous désirons tester. Nous observons ensuite ce qui se passe. Si la douleur prise comme référence diminue, nous pouvons en déduire qu’il y a une liaison directe entre cette dent et la douleur testée. Et généralement la dent réactive est la cause de la pathologie testée chez notre patient. Si la douleur ne change pas, ou bien la dent n’est pas concernée, ou la dent n’est pas concernée en ligne directe ou encore elle n’est pas la seule concernée.
2) Comme nous sommes en présence de phénomènes énergétiques. la même Intervention pourra avoir un effet positif ou négatif.
Il est possible de l’exprimer en terme d’augmentation ou de diminution du symptôme, ou encore de tonification ou de dispersion. Ceci permet d’ailleurs d’introduire la notion chinoise de YANG et de YIN qui n’est que l’expression de toute manifestation en un système de référence binaire. Au niveau du test au froid, nous observerons généralement une diminution du symptôme pris en compte. Mais il peut arriver que nous constations une aggravation. Ainsi chez M. A. souffrant de choroïdites récidivantes, avec comme séquelles une perte de vision, nous avons constaté une perte supplémentaire de la vision en mettant du froid au niveau des prémolaires supérieures gauches vitales obturées par deux amalgames MOD. Ceci doit nous rendre attentif et nous inciter à rechercher une cause supplémentaire à la pathologie du patient. Dans le cas présent, c’était une mauvaise position de la mandibule.
3) Existence de couples
• Au niveau dentaire.
S’il est possible de constater la disparition de symptômes à partir du traitement d’une seule dent, il faut bien avouer que ce n’est pas la généralité.
Le cas de figure le plus fréquent est la présence d’au moins deux causes généralement situées bilatéralement. Cela peut être :
— le haut et le bas, la droite et la gauche,
— le haut à droite et le bas à gauche etc.
Le meilleur exemple de couple pathologique est formé par la dent de sagesse inférieure et l’incisive centrale supérieure. Si la dent de sagesse n’a pas suffisamment de place pour se positionner sur l’arcade inférieure, elle peut induire chez la femme des troubles gynécologiques. Elle pourra aussi donner lieu à des troubles d’occlusion qui se répercuteront principalement au niveau de l’incisive centrale supérieure. Ce qui pourra aggraver ou induire à son tour la gingivite au niveau de la dent de sagesse, des troubles au niveau de I’A.T.M ou même un trouble au niveau du coeur.
Exemple de bilatéralité gauche inf./droite mi : Mlle L.C. a de l’hypotension qui se manifeste occasionnellement par une perte de connaissance et surtout par des vertiges au réveil. Pendant quelques minutes, elle à l’impression que les murs de sa chambre bougent. L’éviction d’une carie M.O.D. sur la première molaire inf.G (36) vitale et d’une carie O. sur la deuxième molaire inf.G (37) vitale, amène pendant quelques temps la disparition des vertiges et l’impression de boule au niveau de l’abdomen médian gauche. Mais pour amener la disparition totale des symptômes, il faudra traiter la carie M. de la première molaire inf. D. (46), la carie O. de la deuxième molaire inf. D. (47), toutes les deux vitales. Il faudra également puncturer le point 147.
• Au niveau odonto-somatique.
Si par suite d’un trouble dentaire, par exemple une obturation ou surocclusion, nous pouvons constater des troubles somatiques, en réalité c’est la cas Inverse qui est le plus fréquent. Ce sont les troubles organiques qui peuvent donner lieu à des caries, à des abcès. Le cas le plus fréquent est une fragilisation de la dent et c’est à ce niveau que le microbe pourra s’exprimer ensuite. La localisation de ces caries n’est pas le fait du hasard mais elle se fait selon le couple dent-organe. C’est l’application du principe de réciprocité.
• Au niveau énergétique.
Au niveau du même maxillaire, et en particulier du maxillaire sup. la notion de couple est facilement compréhensible. La liaison est directe entre deux dents symétriques et elle passe par le palais. Il en est également de même au niveau de la mandibule.
M. R. vient me consulter en fin de journée pour des fièvre que la prise de quatre semaines d’antibiotiques n’a pas pu juguler. A la radio, je constate que les deux canines sup. ont une obturation de racine mais seule la 13 présente un granulome. Je reprends le traitement de racine de la 13 que j’accompagne d’une injection homéopathique. Le soir même M. R. n’a plus de fièvre. Mais Il se réveille le lendemain avec un њdème au niveau de la 23, son homologue dont je reprendrais dans la foulée le traitement de racine. De même, ne vous étonnez pas non plus si par suite d’un traitement trop intense au niveau de la 36, le trop plein de cette énergie se retrouve au niveau de la 26. Cette dernière fera fonction de régulation.
Les deux maxillaires ne sont pas identiques
Comme il existe un cerveau droit et. un cerveau gauche, il existe aussi pour les dents un côté droit. et un côté gauche. Mais ici en plus Il existe une mâchoire et une mandibule avec leurs caractéristiques propres.
• Côté droit et gauche :
Si un patient souffre d’insomnie par afflux d’idées qui l’empêche de s’endormir, la cause sera plutôt à rechercher à droite au niveau de la dent de sagesse supérieure alors que pour la gauche l’insomnie sera plutôt de type amorphe. La 15 {deuxième prémolaire sup. droite} donnera plutôt de l’angoisse avec un patient agressif alors que sur la 25 {deuxième prémolaire sup. gauche} donnera de l’anxiété avec un patient de type apathique.
Nous exprimons ceci en disant que :
— le côté droit est positif, Yang, en relation avec le système sympathique,
— le côté gauche est négatif, Yin, en relation avec le système parasympathique.
A ceci s’ajoute une notion primordiale, un côté représente le canal de ce qui est, de ce qui a été, et l’autre côté le canal en devenir.
Mais attention, comme pour le cerveau, l’énergétique peut être inversée de naissance. Nous n’avons donc pas systématiquement le côté droit = ceci, le côté gauche = cela… Il faut le savoir. Il est possible d’en prendre conscience par la clinique. Il aussi est possible d’en avoir une approche très grossière ; tout simplement, en pinçant en même temps la joue à droite, et à gauche avec la même force. Vous constaterez une différence de sensibilité chez votre patient.
• Maxillaire et mandibule :
Si les dents du bas sont plutôt l’expression de ce qui est matériel, les dents du haut sont quant à elles sont plutôt l’expression de la spiritualité.
Les liaisons odonto-somatiques sont évolutives et non rigides
Si par suite d’une extraction dentaire, une dent a migré et si elle a pris la place d’une dent extraite, elle a aussi quitté sa loge énergétique d’origine pour prendre en charge les caractéristiques de sa nouvelle loge énergétique et ses relations préférentielles avec certaines parties ou fonctions du corps.
La dent causale n’est pas algique
Cette loi s’explique par la notion de niveau énergétique. Il faut bien comprendre que, si la dent s’exprime sur un niveau : le niveau buccal, la pathologie à distance s’exprime sur un autre niveau : le niveau somatique, le lien entre la dent et la pathologie s’établit au niveau énergétique.
Prenons l’exemple d’une sciatique causée par une dent, par exemple une canine supérieure. Celle-ci peut réagir au sucré, au froid, au chaud etc. et ceci dans la sphère buccale. Si elle est partie prenante dans l’expression d’une sciatique, elle apportera en plus la notion de douleur brûlante sur le trajet de la sciatique, c’est à dire au niveau corporel.
Il est fondamental de savoir qu’on ne pourra pas en même temps avoir mal au niveau de la canine et de la sciatique.
Il est très possible sur un même poste de radio d’écouter successivement Europe et RTL mais pas les deux stations en même temps. De même si la douleur peut passer très rapidement de l’expression dentaire à l’expression corporelle, il n’y aura jamais simultanéité de douleur dans les deux niveaux. Si les résonances dentaires au niveau du corps sont si mal connues c’est tout simplement à cause de cette loi : le patient n’aura pas mal en même temps à la dent et au niveau de son corps. Il lui sera difficile d’établir le lien tout seul. Mais dès lors que vous l’aurez rendu attentif à ces liaisons, il deviendra peut-être le premier à vous en parler.
Pérennité de l’organe dentaire extrait :
Devant la gravité de certains troubles constatés et de leurs relations avec les dents, Il était tentant d’extraire les dents, parfois même dans leur totalité. Certains ont franchi le cap allègrement. Or en réalité que constate -ton?
S’il vous arrive d’extraire une première molaire inf., vous constaterez parfois la disparition totale d’une lombalgie pendant deux ou trois mois puis la réapparition progressive de la symptomatologie. Que s’est-t-il passé ? La disparition totale correspondra au non remplacement de la dent extraite. Et la réapparition des symptômes pourra correspondre par exemple au remplacement de la dent extraite par une prothèse (avec cependant un temps retard entre la pose de la prothèse et l’apparition des troubles). Pour soigner la lombalgie, à ce moment-là, Il suffira de traiter la cause de la récidive c’est-à-dire éliminer le traumatisme que crée probablement la prothèse et de « couper » la liaison énergétique qui s’est recréée entre la zone d’extraction et la région lombaire.
Ceci est l’expression d’une mémoire corporelle qui n’a ni âge, ni temps.
Les troubles somatiques sont fonction de l’atteinte dentaire
Si nous prenons par exemple l’incisive sup. droite (11) nous pourrons observer :
• avec un contact prématuré : l’impression d’un poids au niveau du coeur,
• avec une carie mésiale : une accélération du rythme cardiaque,
• avec un traitement de racine : de l’asthme,
• avec une infection apicale : une aggravation ou une intolérance possible au café.
La dent réflexogène s’exprime toujours au niveau d’un point de moindre résistance
On peut considérer la dent réflexogène comme un phare trouant le ciel de la nuit. Il peut tourner longtemps sans rien accrocher jusqu’à ce qu’un jour il se fixe sur une cible. De même la dent peut rester longtemps silencieuse jusqu’au jour où elle se fixera sur une faille de l’enveloppe énergétique du corps, à travers laquelle elle s’exprimera. Cette faille énergétique est généralement le fait d’un traumatisme.
• au niveau dentaire : Cela peut être le traumatisme causé par une extraction. Le patient se plaint de douleurs post-extractionnelles. Pour traiter l’alvéolite, il faudra dans ce cas d’abord trouver la dent réflexogène. A cet effet, on peut « endormir » une dent après l’autre avec un coton imbibé d’un produit réfrigérant. Si la douleur au niveau d’une plaie d’extraction d’une dent de sagesse inférieure disparaît en anesthésiant l’incisive supérieure, on pourra dire que l’incisive supérieure est réflexogène ou « source » par rapport à la loge de la dent de sagesse inférieure qui est « cible ».
• Au niveau du corps : Cela peut être le fait du traumatisme d’un accident, d’un faux mouvement, d’une opération chirurgicale dont les suites sont disproportionnées par rapport à la cause. La dent causale a profité d’un endroit de moindre résistance, c’est-à-dire du traumatisme somatique, pour prendre le devant de la scène et jouer un des premiers rôles. Nombre de ces séquelles d’opérations disparaîtront en même temps que vous traiterez une « dent causale ».
Chronopathologie
Comme sur le livre de notre vie, la pathologie dentaire s’écrit dans un ordre chronologique. Si une pathologie provient d’un acte thérapeutique, le thérapeute en connaîtra la chronologie. Par contre, il lui sera beaucoup plus difficile de dire dans quel ordre et à quel endroit est apparue une pathologie qui n’est pas de son fait.
Pour venir à ma consultation, Mme L.A. devait à chaque fois faire plus de douze heures de route. Pour ne pas lui faire perdre trop de son temps, j’avais dans la même séance taillé la deuxième molaire intérieure droite (47) vivante (la dent nécessitant une couronne), et extrait les deux prémolaires inférieures du même côté (45 et 44). Ce n’est que deux jours après l’extraction que Mme L. a commencé à ressentir des douleurs au niveau de la zone d’extraction. Au pouls, j’ai trouvé le point 147 que j’ai traité.
Instantanément toutes les douleurs cédèrent pendant quatre heures. Quelques temps plus tard, je mettais la couronne en place. Le fait de badigeonner le moignon de la 47 de myrrhe balsamicum et de sceller la couronne (avec un eugénate fait à partir d’huile essentielle de girofle) firent disparaître les douleurs au niveau de la plaie d’extraction. Ceci est d’autant plus remarquable qu’à la même séance où je posais sa couronne, j’avais ajouté les dents manquantes à son ancienne prothèse qui de ce fait reposait sur la plaie d’extraction.
En théorie, l’idéal serait de traiter les symptômes dans l’ordre inverse de leur apparition, de pratiquer la technique de l’étang « enlever d’abord la couche superficielle puis la couche moyenne avant de s’attaquer à la couche profonde ». A cet effet, nous avons deux jours privilégiés dans l’année : le jour de l’équinoxe du printemps et celui de l’automne. Ce jour là, un point d’acupuncture devient le point de « Longue vie ». Pour l’homme, c’est le 4 VC, « Barrière de l’origine » situé 3 mesures au-dessous de l’ombilic, et pour la femme le 5 VC, « Porte de sortie de pierre », situé 2 mesures au-dessous de l’ombilic. Il suffit ce jour là de faire un moxa à ce point pour nettoyer l’étang.
Dans ma pratique quotidienne je considère que le symptôme qui s’exprime au moment de la consultation est en même temps le dernier symptôme exprimé et une demande du corps pour que je le prenne en compte ici et maintenant. ?
Source : “lois générales de l’énergétique dentaire” Dr Albert ROTHS — F 67320 Drulirigen
Un déséquilibre énergétique peut rendre les dents correspondantes plus fragiles et vice-versa. Traiter les dents sans traiter la cause véritable ne fait que résoudre une partie du problème.
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