Celui-ci intervient après la signature d’une convention conclue le 12 mai entre l’assurance maladie et le CNSD, syndicat majoritaire chez les dentistes, qui prévoit la revalorisation des soins conservateurs et chirurgicaux de base.
Ainsi le soin d’une carie (une face) passe de 14,46 à 16,87 EUR, le tarif de dévitalisation d’une incisive ou d’une canine de 24,1 à 33,74 EUR, la dévitalisation d’une molaire de 60,25 à 81,94 EUR et celui d’une extraction de 20,9 à 33,44 EUR.
A taux de remboursement par la “sécu” inchangé (70%), augmente donc le reste à charge (les 30% restant) pour les assurés sociaux sans complémentaire santé (environ 5% de la population), ou pour leurs complémentaires s’ils en ont une.
La convention instaure aussi un examen de prévention bucco-dentaire à 6 ans, 9, 12, 15 et 18 ans, rémunéré 25 EUR, directement payé au dentiste, et dont les soins consécutifs sont remboursés à 100% par la sécu.
Une enveloppe de 206 millions d’euros a été prévue pour financer ces revalorisations: 137 M EUR pris sur les avantages sociaux des chirurgiens dentistes financés par l’assurance maladie et 69 M EUR provenant de l’assurance maladie.
L’accord doit coûter environ 85 M EUR aux complémentaires santé.
Les dentistes bénéficient en outre, depuis début juin, d’une revalorisation de 30% des tarifs des actes de prothèses dentaires et d’orthopédie dento-faciale prodigués aux bénéficiaires de la Couverture maladie universelle complémentaire (CMU-C).