Peut on rappeler brièvement les contre-indications d’une reconstitution corono-radiculaire en méthode directe (SC 33) ?
La principale contre-indication est liée à la situation de la limite du délabrement par rapport à la limite de la future restauration prothétique. Il faut au moins 1,5 mm de dentine afin d’éviter les dégradations de la résine composite en cas de défaut d’étanchéité du scellement prothétique. Ensuite, lorsqu’il ne reste plus qu’une seule, ou plus du tout de paroi, les propriétés mécaniques des résines composites ne permettent pas d’assurer à la restauration une bonne résistance, surtout pour les dents antérieures.
Peut on raisonnablement recommander de ne plus faire d’inlay-cores métalliques au profit de restaurations à tenon en composite ?
Non, puisqu’il y a des limites aux indications du SC 33. L’inlay-core demeure une méthode irremplaçable dans de nombreuses situations.
La résistance mécanique d’une dent antérieure est-elle meilleure avec un tenon collé et un composite ou un inlay-core métallique scellé ?
La dent antérieure unitaire est de façon un peu surprenante une dent très sollicitée mécaniquement et surtout dans des efforts de flexion ou cisaillements. Sous faible épaisseur (c’est le cas dans les dents antérieures) les composites ne résistent pas bien à ces sollicitations mécaniques. Donc en cas de délabrement moyen à important, l’inlay-core reste l’indication de choix