Dans sa revue mensuelle destinée à ses 15.000 adhérents, la Confédération nationale des syndicats dentaires (CNSD) les avait appelés à inscrire les bénéficiaires de la CMU complémentaire sur des listes d’attente pour les soins prothétiques et orthodontiques. La CNSD a fait ensuite machine arrière en raison des protestions du ministre de la santé, du secrétaire d’Etat à l’assurance maladie et de l’assurance maladie, où elle a obtenu d’être reçue.
“L’UJCD ne s’associe pas à ce mouvement, préjudiciable à la santé des patients et invite les praticiens à continuer d’assurer le suivi des soins !”, écrit-elle dans un communiqué
“Refuser de prendre en charge sine die 5 millions de Français est médicalement intolérable”, écrit le président de l’UJCD Jacques Deniaud.
L’UJCD, comme la CNSD, reconnaît toutefois que “la CMU a instauré une chirurgie dentaire à deux vitesses” et que “la profession dentaire supporte plus que les autres l’effort de solidarité demandé à toute la population”.
Mais “même si les contraintes de soins aux bénéficiaires de la CMU sont très lourdes pour les chirurigiens-dentistes libéraux, nous ne pouvons cautionner un refus de soins. Ce n’est pas aux patients et particulièrement aux plus fragiles d’entre eux, de payer les pots-cassés”, a estimé M. D