61 jeunes adultes en bonne santé, âgés de 19 à 30 ans, terminèrent l’étude. 30 volontaires fumaient au moins 20 cigarettes par jour et les 31 autres étaient non-fumeurs. Les conditions parodontales furent enregistrées 4× dans une période de 6 mois. Des analyses spécifiques de sites considérant les structures corrélées des données furent réalisées.
Résultats: A la fin de l’étude, 50% des sujets présentaient une récession gingivale sur 1 ou plusieurs sites. Il n’y avait pas de différence significative de la prévalence des récession gingivales entre les fumeurs et les non-fumeurs.
Les récessions sévères de plus de 2 mm affectaient environ 23% des non-fumeurs et seulement 7% des fumeurs. Quelques récessions supplémentaires se sont développées pendant les 6 mois d’observation. Par une analyse de régression logistique multivariée, le risque de développement d’une récession n’apparaissait pas être lié au tabagisme après ajustement pour la profondeur de poche au sondage, la récession initiale, la fréquence de brossage, le sexe, la mâchoire, le type de dent et le site.
Conclusions: Ces résultats ne corroborent pas l’hypothèse selon laquelle les fumeurs ont un risque accru de développer des récessions gingivales.
Source : “Gingival recession in smokers and non-smokers with minimal periodontal disease”
Auteur(s) : MüLLER Hans-Peter ; STADERMANN Sabine ; HEINECKE Achim ; Journal of clinical periodontology (J. clin. periodontol.) ISSN 0303-6979 2002, vol. 29, no2, pp. 129-136