Même si il la technique céramo-métallique reste toujours d’actualité, en particulier dans le secteur postérieur et pour les reconstructions plurales, plurales, plusieurs arguments plaident pour une évolution vers la technique céramo-céramique dans le secteur antérieur pour les couronnes unitaires.
Mais le résultat esthétique n’ est pas acquis pour autant. La maîtrise du risque esthétique est conditionnée par le respect de plusieurs règles dans les trois domaines suivants : la préparation, le choix de l’infrastructure céramique en fonction du support et l’assemblage.
1) La préparation
En technique céramo-céramique, il faudra laisser suffisamment de place au céramiste pour lui permettre de réaliser une stratification, seule garante du résultat esthétique. Une grande rigueur dans la qualité des préparations s’impose donc.
En dehors de la forme, la profondeur et la position des limites cervicales, le piège principal se situe à la jonction du 1/3 coronaire et des 2/3 cervicaux, zone privilégiée d’une sous-préparation. Dans ce cas, le prothésiste ne peut obtenir la couleur choisie qu’au dépend d’un surcontour. Enfin, si l’infrastructure est réalisée par CFAO, certaines conditions devront être impérativement respectées lors de la préparation.
Nous donnerons quelques conseils permettant d’éviter l’ensemble de ces pièges.
2) Le choix de l’infrastructure céramique en fonction du support
Nous présenterons les 3 types de nature de céramique susceptible d’être utilisées pour des infrastructures. Nous distinguerons :
– les vitro céramiques (Empress et Emax – Vivadent),
– les céramiques infitrées (Gamme In Ceram – Vita),
– les céramiques polycristallines (Alumine pure et Zircone pure).
Ces céramiques diffèrent par leurs propriétés optiques et par leurs propriétés méca¬niques. En fonction de La coloration du support, il peut être judicieux de choisir la nature de l’infrastructure céramique en fonction de ses propriétés optiques. De même, si la situation clinique suggère de fortes sollicitations mécaniques, nous pouvons nous orien¬ter vers des infrastructures en céramique pLus résistantes.
3) L’assemblage
Parmi les trois familLes de céramique décrites plus haut, les vitro-céramiques nécessitent obligatoirement Le recours à un coLlage afin d’optimiser la cohésion mécanique de La dent restaurée. Concernant Les céramiques infiltrées et les céramiques polycristaL-lines, nous verrons qu’en fonction de la situation clinique, nous pourrons privilégier soit un scellement adhésif (Fuji Plus- GC ; Meron Plus AC-Voco, Riva Luting plus – SDI) soit un collage avec une colle avec ou sans potentiel adhésif ou enfin à l’aide d’une colle auto-adhésive (MaxCem Elite – Kerr, TotaLCem – Itena, RelyX LJnicem -3M-ESPE).