Une charte de bonne conduite en matière de réhabilitation prothétique a été signée le 25 novembre lors du congrès annuel de l’Association dentaire française à Paris, en présence du Conseil National de l’Ordre des chirurgiens-dentistes (CNO), la Confédération Nationale des Syndicats Dentaires (CNSD) et l’Union des Jeunes Chirurgiens-Dentistes (UJCD-Union Dentaire). “Votre chirurgien-dentiste s’engage pour votre santé” – le nom de cette charte – fait suite à une longue polémique sur le sujet.
L’importance de la traçabilité est un des points clés soulignés par le communiqué. Depuis plus de 10 ans et conformément à la directive européenne, le chirurgien-dentiste est tenu d’assurer la traçabilité des prothèses dentaires comme de tous dispositifs médicaux sur mesure.
Le chirurgien-dentiste est responsable du traitement prothétique global et de son suivi. A ce titre, il doit préserver et garantir avant tout la sécurité de ses patients. La fiche de traçabilité, conservée par le chirurgien-dentiste, est un élément important du dossier médical personnel du patient. C’est un élément de preuve médicolégale qui permet le suivi à long terme du traitement prothétique.
Le devis est l’autre “élément indispensable de transparence sur la nature et le coût d’un traitement prothétique”, rappelle l’Association dentaire française à l’origine de cette charte de bonne conduite.
Cette charte “répond aux attentes actuelles des patients en matière de transparence sur les soins médicaux en général et sur les soins dentaires en particulier”.
Relaxnews