Les “sealants” ( ou plus explicitement “scellants” pour nos amis québécois) font partie de notre arsenal préventif depuis près de 30 ans….déjà.
2 articles récents, complémentaires, abordent de façon fort complète le sujet .
Ils répondent à l’essentiel des questions que nous nous posons lorsque nous les mettons en oeuvre.
Intéressant pour ceux qui, comme moi les pratiquent, depuis 1976….
Les scellements des puits et des fissures. Le point sur les études cliniques.
M. MULLER BOLLA, A.M. VELLY, L. LUPI-PEGURIER, M. BOLLA Rev Odont Stomat 2003;32:191-211
Cette analyse de la littérature a été réalisée en recherchant sur différentes bases de données (Pubmed, Ovid, Cochrane library) les essais cliniques sur le thème des scellements des puits et des fissures. Elle a permis de faire le point sur les matériaux de scellement et les protocoles opératoires évalués dans des situations cliniques parfois différentes. Ainsi, l’évolution des indications des scellements des puits et des fissures a été évoquée depuis les années 70 a nos jours.
Scellements des puits et des fissures: pourquoi, quand et comment?
Frédéric COURSON, Marguerite-Marie LANDRU Rev Odont Stomat 2003: 231-244
Le scellement des puits et fissures des dents permanentes est un acte thérapeutique s’inscrivant dans une démarche préventive globale. Il répond d’une part a des critères d’indications précis en particulier en fonction du risque carieux individuel de l’enfant. La réussite de ce scellement dépendra d’autre part de la rigueur du protocole clinique et du choix raisonné du matériau d’ obturation.
Voir le N°3 (Tome 32 de Septembre 2003) de la Revue d’OdontoStomatologie ( rappelons sa fort pertinente formule bilingue français/anglais pour nos amis non-francophones), éditée par la Société Odontologique de Paris (http://www.sop.asso.fr)
