L’étude a consisté en une enquête téléphonique avec des entretiens conduits principalement au cours de l’année 2002. Un échantillon aléatoire de 6.112 résidents australiens âgés de 16 ans et plus a été choisi parmi 13 strates à travers toutes les régions et territoires. Des données ont été réparties par âge et sexe pour obtenir des évaluations impartiales de la population.
Résultats : Les personnes qui avaient le plus de crainte par rapport au traitement dentaire se sont rendus moins souvent chez le dentiste et ont indiqué un plus long temps prévu avant de rendre visite à un dentiste à l’avenir.
Une crainte plus élevée vis à vis des soins dentaires a été associée à un plus grand besoin perçu de traitement dentaire mais aussi à un plus grand impact social de la pathologie orale et à une plus mauvaise santé orale.
Les personnes qui avaient une crainte dentaire plus élevée avaient plus de chance de rendre visite au dentiste lors d’un problème précis ou pour le soulagement de la douleur.
En tout, 29.2% des personnes qui avaient très peur d’aller au dentiste et qui avaient retardé la visite, avaient une mauvaise santé orale et les consultations dentaires consistaient majoritairement en des traitement symptômatiques comparé aux 11.6% de personnes sans peur des soins dentaires.
Conclusion : Les résultats confirme ce que l’on préssentait par rapport au “cercle vicieux” de la peur du dentiste selon lequel les personnes qui ont un niveau d’anxiété élevé vis à vis de la visiste chez le dentiste retardent leur traitement, ce qui conduit à des problèmes dentaires plus élevés et à des visites consistant en des soins purement symptomatiques qui rétroagissent dans l’entretien ou l’exacerbation de la crainte dentaire existante.