Ces principes sont les suivants :
1. Modification de la flore bucco-dentaire
Les caries dentaires sont une maladie infectieuse et les efforts doivent donc essentiellement porter sur le contrôle de l‘infection, sur le contrôle de la plaque
et sur une ingestion réduite en hydrates de carbone.
2. Education du patient
L’étiologie des caries dentaires doit être expliquée au patient, ainsi que les moyens de prévention par des mesures diététiques et d’hygiène buccodentaire.
3. Reminéralisation des lésions sans cavité de l’émail et de la dentine
La salive joue un rôle crucial dans le cycle de déminéralisation/reminéralisation et sa quantité et sa qualité doivent donc être évaluées. De fortes preuves existent que les lésions en “tâches blanches” de l’émail et les lésions sans cavité de la dentine peuvent être arrêtées ou inversées. Ces lésions doivent donc être au début traitées par des techniques de reminéralisation. L’importance de la lésion doit être objectivement notée afin que toute progression puisse être déterminée dès l’abord.
4. Intervention opératoire minimale des lésions à cavité. Une démarche opératoire (‘chirurgicale’) ne doit être utilisée que pour des raisons précises, par exemple, lorsque la cavitation est telle que la lésion ne peut pas être arrêtée ou lorsqu’il existe des raisons esthétiques ou fonctionnelles. L’intervention opératoire doit se concentrer sur la préservation de la structure des dents naturelles et se limiter à enlever l’émail friable et la dentine infectée. Ceci peut être effectué avec des instruments à main, rotatifs, à ultrasons ou à laser, selon les circonstances. Chaque cavité préparée est donc unique et dépend essentiellement de l’importance de la dentine infectée plutôt que de concepts de cavité préétablie.
DECLARATION de la FDI
“L’intervention minimale dans le traitement des
caries dentaires” Adoptée par l’Assemblée générale de la FDI : 1er octobre 2002 – Vienne