Cette décision, dont fait état lundi le journal Le Parisien, a été prise le 18 décembre par l’Assemblée générale de la CNSD. Elles est exposée dans la revue du syndicat de janvier destinées à ses adhérents, Le Chirurgien-dentiste de France.
La confédération entend ainsi réclamer des “négociations” sur les revenus des dentistes. Elle justifie son mot d’ordre par le fait que les cabinets installés dans les zones à forte densité de bénéficiaires de la CMU ne sont pas viables et périclitent, à l’inverse de ceux opérant dans des zones favorisées, de sorte que se développe ainsi “une chirurgie dentaire à deux vitesses”.
Dans un article intitulé “CMU-C (couverture maladie universelle-complémentaire, ndlr) 5e anniversaire”, le CNSD “demande” à ses 15.000 adhérents de “créer une liste d’attente en reportant la réalisation des actes prothétiques et orthodontiques sur vos patients bénéficiaires de la CMU”
“Dans un deuxième temps, nous restreindrons le champs de nos soins CMU-C aux seules urgences”, poursuit l’article.
“En l’absence de réponse des pouvoirs publics et des caisses d’assurance maladie, nous seront contraints de refuser tout soin dans le cadre de la CMU-C”, ajoute-t-il.
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