Le but de cette étude a été d’examiner la relation à long terme entre les obturations dentaires et la santé parodontale. Les données proviennent d’une étude longitudinale de 26 années sur un groupe d’hommes scandinaves de classe moyenne caractérisé par une hygiène buccale bonne à modérée avec des visites dentaires régulières. A chacune des 7 visites passées entre 1969 et 1995 les surfaces mésiales et vestibulaires ont été analysées pour les paramètres dentaires d’obturation et parodontaux.
Les sites mésiaux des prémolaires et molaires des 160 participants ont été observés durant 26 années (1969 à 1995). Un groupe contrôle de 615 surfaces seines ou de bords d’obturation situés à>1 mm de la gencive marginale se retrouvant dans chacun des 7 visites a été comparéà un test de 98 surfaces saines ou ayant des bords d’obturations localisés à>1 mm de la gencive marginale lors de l’examen initial (1969) ainsi qu’une terminaison d’obturation sous-gingivale 2 années après (1971). Cette étude confirme le vieux concept que veut que les obturations placées sous la gencive marginale soient nuisibles à la santé parodontale. De plus, cette étude suggère que l’augmentation de la perte d’attache trouvée au niveau des dents à restaurations sous-gingivales débutait lentement et ne pouvait être détectée cliniquement qu’une à 3 années après la fabrication et le placement de ces restaurations. Un effet en éclair subséquent a été suggéré.
The influence of margins of restorations on the periodontal tissues over 26 years
Marc Schätzle, Niklaus P. Lang, Åge Ånerud, Hans Boysen, Walter Bürgin, Harald Löe
Journal of Clinical Periodontology
Volume 28, Issue 1, Page 57-64, Jan 2001