Les lymphocytes T étaient la cellule la plus souvent présente dans la périïmplantite (PG) et dans la parodontite agressive (AG) mais pas dans le groupe à parodonte sain (HG). Les cellules positives CD1a (cellules dendritiques immatures et de Langerhans) étaient observées plus souvent dans l’épithélium buccal que dans le jonctionnel-sulculaire : elles étaient localisées dans les couches para-basales et basales sans aucune différence entre les trois groupes. La prolifération vasculaire analysée par imunoréactivité pour CD34, le Facteur VIII et VEGF était plus importante dans le PG que dans HG et AG dans la zone jonctionnelle-sulculaire. L’apoptose, analysée par immunoréactivité p53 et bc12 était semblable dans les trois groupes. Le processus de perte d’ostéointégration est donc dûà un processus inflammatoire semblable à celui observé en présence de parodontite agressive suivant le nombre de lymphocytes T mais pas suivant la prolifération vasculaire.
Bullon, P., Fioroni, M., Goteri, G., Rubini, C. & Battino, M. (2004)
Immunohistochemical analysis of soft tissues in implants with healthy and peri-implantitis condition, and aggressive periodontitis.
Clinical Oral Implants Research 15 (5), 553-559.
doi: 10.1111/j.1600-0501.2004.01072.x