A l’inverse des radiographies, qui ne permettent pas l’identification des jeunes lésions, cette technologie non invasive fait appel à des rayonnements non ionisants.
Ci contre, une image TCO en couleurs fausses illustrant a) l’émail sain d’une dent (rétrodiffusion minimale de la lumière avec profondeur) et b) une carie primaire proximale (importante rétrodiffusion de la lumière).
Un dépistage précoce de la carie permettrait au dentiste de stopper les dommages et d’en renverser la progression par des méthodes plus douces, tel l’usage de fluorure, plutôt qu’en recourant à l’ablation irréversible puis à la restauration souvent douloureuse de la structure dentaire. L’approche de l’IBD-CNRC marque la réorientation des soins bucco-dentaires vers un diagnostic plus précis et une meilleure gestion de la santé bucco-dentaire du patient.
L’équipe de recherche est un consortium dirigé par le Groupe de la spectroscopie de l’IBD-CNRC (le chercheur principal L.-P. Choo-Smith et M. Hewko, M. Sowa, A. Ko, J. Werner) avec qui collaborent des cliniciens de l’Université du Manitoba (C. Dong, W. Wiltshire, Colin Dawes) et de l’Université Dalhousie (B. Cleghorn). Des ingénieurs en micro-optique de l’Institut national d’optique du Québec (dirigés par P. Topart) leur prêtent main-forte. Cette équipe a reçu une subvention de plus d’un million USD pour s’attaquer au problème du dépistage précoce de la carie dentaire provenant du National Institute of Dental and Craniofacial Research des National Institutes of Health des Etats-Unis.
Source : extrait du BE Canada numéro 305 du 12/10/2006 rédigé par l’Ambassade de France au Canada.