Déficit des actes opposables : l’UJCD-Union dentaire mène l’enquète

L’UJCD-Union dentaire vient de mener une enquête sur le déficit généré par les actes opposables au sein des structures de soins dentaires. Cette étude montre que le niveau d’honoraires des actes opposables est à l’origine d’un déficit annuel de 70 000 euros en moyenne par chirurgiendentiste. Le tarif de ces actes est bloqué à un niveau insuffisant depuis de trop nombreuses années, en dépit des évolutions techniques et réglementaires.

Les honoraires des actes de prothèse dentaire et des actes non remboursables supportent à eux seuls la rémunération des praticiens, mais ils supportent également le report de ce déficit moyen de 70 000 euros. Cette situation rend difficile l’accès à la santé dentaire pour une partie des Français et alimente ainsi les campagnes de désinformation visant à jeter le discrédit sur l’ensemble des chirurgiens-dentistes. « Cette situation ne peut plus durer et 2010 sera à cet égard une année charnière ! » affirme Jean-Marc Preynat, président de l’UJCD-Union dentaire, poursuivant : « La convention de 2006 arrive à échéance dans dix-huit mois, et les négociations pour élaborer un nouveau cadre doivent débuter dès maintenant, pour ne pas connaître une nouvelle fois une négociation à marche forcée ! ». Comme le prévoit la loi, les organismes complémentaires d’Assurance maladie vont participer à la négociation. La définition d’un accord-cadre tripartite définissant les droits et devoirs de chacune des parties ainsi que les limites de leur intervention, va être longue avant d’aboutir à un consensus. Le cadre général devra être innovant et ne pas constituer un replâtrage de plus du système actuel. « L’étude menée par l’UJCD montre que le niveau des honoraires des actes opposables doit être en moyenne doublé. En tout état de cause, une convention qui ferait perdurer un tel déficit sur nos entreprises libérales de santé, nécessitant de procéder à une péréquation de nos honoraires, n’est acceptable ni pour les chirurgiens-dentistes, ni pour leurs patients ! » conclut Jean-Marc Preynat.

SOURCE UJCD