Introduction
Les auteurs présentent une étude concernant un nouvel implant dentaire auto-forant et auto-taraudant qui permet de simplifier la technique opératoire et d’optimiser l’ostéo-intégration.
Matériel et méthode
L’implant, l’ancillaire et la technique opératoire sont décrits. Une première étude expérimentale a été réalisée sur une brebis. L’évaluation à trois mois a été anatomo-pathologique et histo-morphométrique. Une évaluation clinique sur 18 patients (27 implants) a complété l’étude.
Résultats
L’étude expérimentale a permis de mettre en évidence une ostéo-intégration de bonne qualité, sans nécrose osseuse, distinguée en trois secteurs. L’analyse histo-morphométrique a montré un taux moyen de contact osseux de 40 % sur l’os spongieux et de plus de 65 % au niveau cortical. Dans la série clinique, un implant a du être déposé à la suite d’un problème de cicatrisation gingivale. Tous les autres implants ont été parfaitement tolérés.
Discussion
L’avantage de cette technique réside dans l’utilisation de l’implant comme dernier outil de forage. Le gain de temps est substantiel. De plus le contact os/implant est de meilleure qualité puisque la cavité osseuse est exactement adaptée à l’implant et que le risque de lésion osseuse est réduit par la diminution du nombre de forage.
Source : revue de Stomatologie et de Chirurgie Maxillo Faciale