D’après de nombreuses études, un “bon dentiste”, c’est avant tout un dentiste qui ne “fait pas mal”. Une étude menée aux États-Unis en 1999 par Arora R. dans l’état du Missouri avait révélé que les soins sans douleurs étaient un critère très important lors du choix du médecin dentiste. En Angleterre, une étude réalisée en 1995 a révélé que les critères de choix les plus importants sont en rapport avec les méthodes de travail, et vient en premier lieu : un dentiste attentionné et avenant puis les soins sans douleurs.
Une étude récente * a cherché à connaitre les critères qui donnaient patient l’image d’un “bon dentiste”
La perception de 200 patient a été évaluée au travers d’un questionnaire.
Les résultats ont montré que 84,6 % des patients ont une bonne image du médecin dentiste.
Les résultats de l’enquête ont aussi révélé que la qualité de la relation humaine (comportement
du médecin dentiste 69% et sa communication avec le patient 64%) étaient le critère le plus déterminant du «bon» médecin dentiste, suivi du contexte du travail 68,8 %.
Viennent ensuite les honoraires qui représentent 23,5 %, ainsi que l’hygiène et la stérilisation.
avec 16 %. Enfin les facteurs personnels rattachés au médecin dentiste et la présentation du cabinet occupent 6,5 % de la perception du «bon » dentiste.
Le comportement et la communication du médecin dentiste étant très importants dans son appréciation par les patients, l’étude souligne qu’il il serait judicieux que les dentistes y accordent une attention particulière et que ce point soit plus mise en pratique lors du cursus de formation des jeunes dentistes. La question de l’hygiène et de la stérilisation est également importante d’après une étude menée en Grèce en 1999. La propreté ddu cabinet revient également régulièrement dans les critères de choix pour 8% des patients (Clinc Actu 2007).
Signalons aussi que la question financière n’est pas sans rapport avec le choix d’un dentiste.
D’après l’étude menée par ABID H. en 2002 les problèmes d’argent représentent 45,5% des freins à la consultation chez le dentiste.
L’étude menée dans l’état d’Ohio en 1980 a révélée que seulement 39 % des personnes questionnées choisissent leur dentiste car il pratique des prix
raisonnable et seulement 7 % le considèrent comme étant le critère le plus important…
Si l’aspect technique et la formation du praticien est indissociable de la qualité de l’acte clinique, la dimension humaine est de plus en plus mise en avant par les patients qui attendent du professionnel de l’art dentaire une écoute attentive et des qualités relationnelles, des qualités qui ne manqueront pas d’augmenter la reconnaissance du patient et donc le “bouche à oreille”…
Et pour citer BINHAS E. , coach spécialisé dans le domaine dentaire :
“le patient qui exprime son mécontentement nous rend un immense service. Il n’y a rien de pire qu’un patient insatisfait qui se tait mais… qui ne revient pas. ”
Au moins, ça nous laisse toujours la possibilité de nous améliorer !
* Source: Perception du « bon » médecin dentiste : enquête auprès des patients marocains
Perception of the “voucher” doctor dentist: survey with the Moroccan patients
Slaoui Hasnaoui J., Bendelha A., Rahmani El M., Chala S., Benfdil DOI: 10.1051/aos/2015115 AOS 2015