La codéine, dérivé morphinique employé comme antitussif et antalgique de palier 2 (opioïde léger), doit être utilisée avec précaution en cas d’allaitement, en raison des risques de survenue, chez les enfants allaités, de dépression du système nerveux central (léthargie, difficultés d’alimentation, troubles respiratoires).
Quel antalgique vaut-il mieux utiliser chez la femme qui allaite ?
Parmi les antalgiques non opiacés (palier 1) et les AINS, le paracétamol, l’ibuprofène, le kétoprofène, le diclofénac et l’aspirine (en prise unique) peuvent être utilisés. Parmi les antalgiques opioïdes légers (palier 2), le tramadol peut être employé dans les 2 à 4 jours qui suivent l’accouchement. Si ces options ne conviennent pas, un traitement par codéine peut être envisagé, à condition qu’il soit bref (de l’ordre de 2 à 3 jours) et à la dose la plus faible possible.
Pour en savoir plus : C. Vauzelle et coll. “Codéine et allaitement : prudence ! La Lettre du Gynécologue, 2009, 338-339 : 16.