L’objectif de cette revue est de révéler s’il existe un risque de défaillance des précédemment ostéointégrés les implants dentaires chez les femmes ayant le statut d’une carence en њstrogènes. Rappel : Il est bien connu que carence estrogénique peut provoquer des altérations osseuses conduisant à la perte osseuse, fragilité osseuse et un risque accru de fractures. Par conséquent, ces changements dans le métabolisme osseux peuvent affecter le tissu osseux environnant des implants dentaires ostéointégrés impliquant l’état de carence en oestrogène comme un facteur de risque pour leur maintien en bouche.
Matériels et méthodes : on a utilisé les bases de données (MEDLINE/PubMed) en utilisant différentes combinaisons de mots clés différents. Les titres et résumés qui satisfaisaient aux critères d’admissibilité ont été examinés par les auteurs et vérifiées pour accord. Résultats : Cinq études ont été incluses. Toutes les études concernait des expérience in vivo sur des rats. Deux études ont signalé que la carence estrogénique peut provoquer un effet négatif sur l’ostéo-intégration autour des implants dentaires. Deux études suggèrent que des privations oestrogène ont une influence négative sur l’os autour des implants, mais cet effet apparaît principalement dans la région spongieuse, laissant l’os cortical légèrement touchés. Il n’y a qu’une seule étude qui affirme que la carence estrogénique ne peut être accusée d’être un facteur de risque de l’échec des implants dentaires ostéointégrés chez des rats ovariectomisées.
Conclusion : État de carence en њstrogènes chez les rats semble affecter le taux de réussite d’ostéointégration d’implants dentaires, mais cette situation semble concerner les implants situés au maxillaire. Une enquête plus approfondie doit être faite afin de révéler si ces mêmes résultats peuvent être transposé chez la femme.
Dimopoulou Eleni, Tsalikis Lazaros Journal of Dental Implants 2014 4 (1): 16-21