Le but de cette étude clinique pilote était d’évaluer l’utilisation de bridges postérieur 3 unités en zircone.
20 bridges postérieurs 3 unités (Lava) ont été placées sur 16 sujets auxquels il manquait une deuxième prémolaire ou une première molaire. Toutes les dents ont été préparées de façon normalisée : réduction occlusale de 1.5 à 2 millimètres ; réduction axiale de 1 à 1.5 millimètre ; un congé à épaulement arrondi de 1.0 millimètre et une limite subgingivale de 0.5 millimètre en vestibulaire et supragingival en lingual. Des empreintes ont été faites avec un matériau d’empreinte au polysiloxane de vinyle (Express). Des armatures ont été fabriquées en utilisant une conception assistée par ordinateur/technique de fabrication assistée par ordinateur avec une épaisseur de 0.6 millimètre, et une superficie minimale des connecteurs de 9 mm2.
Les restaurations ont été scellées avec un CVI-Mar.
On a pris des rendez-vous de rappel après 2 semaines et 6, 12, 18, 24, et 36 mois.
La résistance clinique à la rupture, la décoloration marginale, l’adaptation marginale, l’affaiblissement récurrent proximal radiographique, et les pathologies periapicales ont été évaluées avec le temps. Les distributions de probabilité de ces variables ont été calculées pour les données de ligne de base aussi bien que pour des données de rappel.
Résultats Le suivi moyen était de 31.2 mois. Quinze restaurations furent évaluées et tous les paramètres mesurés.
Malgré les limitations de cette étude clinique pilote et du suivi relativement à court terme, les conclusions suivantes peuvent être tirées :
1. les bridges unités en oxyde de zirconum ont démontré leur bon usage en termes de résistance clinique à la rupture, d’intégrité marginale, d’absence de décoloration marginale, et de faible affaiblissement secondaire, après une durée de 18 à 36 mois de service à court terme.
2. Un ébrèchement mineur de la céramique cosmétique de recouvrement, qui n’a toutefois pas nécessité le remplacement de la restauration, a été détecté principalement aux deuxièmes arrêtoirs molaires.
3. Aucun décollement de la porcelaine cosmétique ni de fracture de l’armature n’a été détecté au connecteur ou au niveau des éléments de rétention.
Considérant que des forces occlusales plus élevées sont exercée dans le deuxième secteur molaire par rapport à d’autres secteurs dans la bouche, et que les considérations biomécaniques suplantent l’esthétique lors des reconstitutions des deuxièmes molaires, l’utilisation des restaurations tout-en céramique pour reconstituer les deuxièmes molaires peut s’avérer incertaines.
Les études cliniques précédentes évaluant les systèmes tout-en céramique pour les bridges antérieurs et postérieurs ont indiqué des échecs qui se sont principalement produits au niveau du connecteur par le materiau d’armature.1, 2, 3, 4 et 5
Dans cette étude, ni décollement de la céramique cosmétique ni de fracture au niveau du connecteur ou des éléments de rétention n’ont été détectés.
Des études supllémentaires soient exigées pour approfondir davantage ce sujet de la force de liaison entre la céramique cosmétique de recouvrement et l’armature en oxyde de zirconium, les résultats de l’étude sont encourageant dans le sens ou les restaurations n’ont pas démontré un échec adhésif entre céramique cosmétique et l’armature de dioxyde de zirconium.
Bien que les études sur l’ajustement marginal des restaurations en oxyde de zirconium soient limitées, les résultats de cette étude ont démontré l’excellente intégrité marginale au niveau clinique . On a observé aucune décoloration marginale.
Tandis que les résultats actuels sont encourager, dû à aucune évidence des échecs catastrophiques à court terme, ils doivent être considérés avec prudence. Cette étude sur le système Lava a démontré des résultats préliminaires prometteurs même si ils doivent être considérés avec prudence. Cependant, il est bien établie dans la littérature dentaire que l’évaluation des restaurations tout-en céramique sur 5 ans de service est la fatigue de vieillissement et d’effort de l’or standard.7 dans l’environnement oral, comme la fonction et le parafonction, tout affectent la longévité de restaurations tout-en céramique. Par conséquent, un suivi continu sur au moins de 5 ans fournira les données nécessaires concernant l’efficacité de telles restaurations à l’avenir. Cette étude est limitée par la taille de l’échantillon relativement petite, aussi bien que par le fait que le fait qu’il n’y avait pas de groupe témoin pour des bridges céramo-métalliques. Des études avec une taille plus importante de l’échantillon sera nécessaire ainsi qu’avec un groupe témoin actif seraient nécessaires pour répondre à la question de savoir si les bridges en oxyde de zirconium 3 unités pouraient servir d’alternative à des bridges céramo-métallique 3 unités.
Sources :
The Journal of Prosthetic Dentistry
Volume 96, Issue 4 , October 2006, Pages 237-244
The efficacy of posterior three-unit zirconium-oxide–based ceramic fixed partial dental prostheses: A prospective clinical pilot study
Ariel J. Raigrodski DMD, MSa, , , Gerard J. Chiche DDSb, Narong Potiket DDS, MSc, J.L. Hochstedler DDSd, Shawky E. Mohamed DDS, MSe, Susan Billiot RDHf and Donald E. Mercante PhDg
1 J.A. Sorensen, S.A. Kang, T.J. Torres and H. Knode, In-Ceram fixed partial dentures: three-year clinical trial results, J Calif Dent Assoc 26 (1998), pp. 207–214.
2 P. Vult von Steyern, O. Jonsson and K. Nilner, Five-year evaluation of posterior all-ceramic three-unit (In-Ceram) FPDs, Int J Prosthodont 14 (2001), pp. 379–384. Abstract-MEDLINE
3 K.G. Olsson, B. Furst, B. Andersson and G.E. Carlsson, A long-term retrospective and clinical follow-up study of In-Ceram Alumina FPDs, Int J Prosthodont 16 (2003), pp. 150–156. Abstract-MEDLINE
4 M.J. Suarez, J.F. Lozano, M. Paz Salido and F. Martinez, Three-year clinical evaluation of In-Ceram Zirconia posterior FPDs, Int J Prosthodont 17 (2004), pp. 35–38.
5 J.F. Esquivel-Upshaw, K.J. Anusavice, H. Young, J. Jones and C. Gibbs, Clinical performance of a lithia disilicate-based core ceramic for three-unit posterior FPDs, Int J Prosthodont 17 (2004), pp. 469–475.