À partir des conclusions d’études précédentes au Laboratoire de Morphogénèse Céphalique et Prévention où nous avions conclu que dans le sens sagittal l’orientation de la canine était constante au cours de la croissance et qu’il existait des parallélogrammes immuables dans leurs formes et orientations, nous avons voulu comprendre pourquoi ce comportement de la canine maxillaire.
Nous avons repris ces travaux dans le cadre des recherches actuelles sur des zones stables. Nous avons étudié 3000 cas pour lesquels nous possédons des télécrânes que nous avons étudiés. Nous nous sommes intéressés à la recherche de zones fixes au cours de la croissance. Nous avions déjà défini un parallélogramme où il existe un parallélisme du plan d’occlusion 4,5,6, de la Droite Sous -Orbitaire (DSO), l’apophyse ptérygoïdienne et la canine maxillaire. Nous avons également étudié ces parallélismes sur des crânes secs.
Sur radiographie l’axe de la canine est angulé de 108° par rapport au V2 et de 72° par rapport au plan 4,5,6. Par rapport au planum l’angle est aussi de 108° et par rapport au plan d’occlusion il est de 72°. L’axe de la canine est parallèle à la droite ptérygoïdienne. L’axe de la canine est parallèle à l’axe TSO/CPA. Sur crâne sec la canine est parallèle au CPA. Son axe est de 72° par rapport au plan d’occlusion.
À partir des résultats nous pouvons conclure que la canine est une dent maxillaire qui évolue à la jonction du bourgeon maxillaire et le bourgeon nasofrontal empruntant un trajet nerveux défini par TSO/CPA ce qui explique son orientation constante dans le sens sagittal.
Une étude de Moreira Joaquim, Pacheco José Jûlio, Blocquel Hervé ISCS-N ; Sciences Dentaires ; CICS, Granda,Portugal